Qui est Max Brooks, le spécialiste de la survie zombie
Max Brooks est l’auteur des livres World War Z et Guide de survie en territoire Zombie.
Suite à une conférence où j’ai pu le rencontrer au Dernier Bar avant la fin du monde, voici un petit résumé de sa personne et de ses idées.
Max Brooks en France. Crédit photo Bruce Kraft.
Petit, brun, il ressemble au stéréotype de l’italien (qui vivrait aux USA et qui parlerait Anglais, mais bon). A 40 ans passé il semble toujours trentenaire. Il paraît sûr de lui, drôle et charismatique. Pour ce que j’en ai vu c’est un orateur brillant qui explique « qu’il écrit ses histoires pour lui, et pas pour que Brad Pitt fasse des pancakes » (voir la scène d’intro du film éponyme: World War Z).
Lorsqu’on lui demande quel est son jeu vidéo zombie préféré il répond « Land of the dead », un jeu selon lui mal achevé qui n’en devient que plus réaliste avec une difficulté très aléatoire où on ne retrouve pas forcément d’objets utiles lorsqu’on fouille un nouveau lieu.
Max Brooks est-il survivaliste ?
Oui, l’auteur se présente comme un survivaliste : là où il vit (dans le sud de la Californie), tout le monde se prépare pour une catastrophe (de type tremblement de terre par exemple) au cas où, espérant que ça n’arrive pas. En revanche il se méfie de tous ceux qui espèrent une apocalypse, ceux qui semblent tellement mal adaptés qu’ils donnent l’impression d’attendre une fin du monde. Vu ses origines, il n’espère même pas être accepté par ces gens là.
Max Brooks pense par contre que l’isolationnisme est une philosophie dangereuse qui peut facilement mener les gens à leur perte.
Max Brooks a-t’il peur des zombies ?
Pour l’auteur, l’intérêt des zombies est de traiter des problématiques réalistes via des événements irréalistes. Les zombies permettent d’imaginer des situations extrêmes tout en prenant du recul (émeutes, pandémie, apocalypse…).
Max Brooks est d’ailleurs fan de zombies depuis l’enfance, suite à un « traumatisme » : Il nous a avoué qu’au début de l’adolescence il attendait la nuit pour regarder les programmes tardifs (et dénudés) sur le câble. Une nuit, il a eu l’occasion de voir une scène un peu sexy avant que la femme se fasse attaquer par des zombies. Marqué pour toujours par ce souvenir, il est devenu l’auteur que nous connaissons aujourd’hui. Un auteur effrayé en particulier par la nature globale d’un ennemi qui se présenterait partout sur la planète, dont tout le monde devrait se méfier.
Quelle est la meilleure arme face aux zombies :
Lorsqu’on lui pose la question, Max Brooks nous répond dans l’ordre :
Le sabre laser (léger, efficace au corps à corps, facile à manier et létal)
Les armes à feu, mais seulement au début du conflit : il est trop dur de se procurer des balles. Quoiqu’on puisse voir dans les films, la société est nécessaire pour créer des balles.
Les armes blanches
Mais à ses yeux le secret est : éviter le combat (il cite la philosophie de différents arts martiaux)
Le livre, et le film World War Z :
L’auteur insiste sur le fait que tout provient de ses recherches. Les scènes du livre viennent de l’histoire, adaptées aux zombies. Il se montre d’ailleurs très pointu sur le sujet et tout est déjà plus ou moins arrivé : les zombies sont une simple métaphore.
Max Brooks se dit très heureux du film qui a le même titre que son livre. A part ça il souligne que les deux n’ont aucun autre point commun : son livre n’a pas de héros, et le film ne parle pas de maladies ou de famine… Même les zombies sont différents, beaucoup plus rapide par exemple.
En clair, ce n’est pas son film. D’ailleurs il n’a pas même participé au script.
Quels projets à venir ?
Un livre sur les vampires ne devrait pas tarder à sortir. Non, ces vampires là ne porteront pas de paillettes.
Max Brooks travaille en ce moment sur une histoire vraie au sujet de la première guerre mondiale. L’histoire parle de soldats qui n’avaient pas le droit de se battre car ils étaient noirs et qui ont étés récupérés par l’armée française. Ces hommes, les Harlem Hell Fighters, sont même devenus les meilleurs soldats américains de l’époque.
L’une des morales de ses livres, à laquelle il tient, est que de commencer faible permet parfois de devenir fort, car il faut d’abord apprendre à s’adapter. Etre né fort (aristocrate, riche, ou autre) peut-être très dangereux lorsque la civilisation affronte un nouvel adversaire.
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